In Memoriam

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C'est avec consternation et une profonde tristesse que nous apprenons le décès accidentel à l'age de 28 ans de notre condisciple de l'ISPEC Florian GOUT, Officier de la Gendarmerie Nationale et commandant de peloton d'autoroute dans la région de Montauban , il venait juste de se marier.

 

Après l'université jean Monnet de St Etienne où il obtient une Maîtrise en droit, Florian intègre l'institut de sciences pénale et criminologie l'ISPEC de 2004 à 2006 où avant d'entrer à l'école d'officier de la gendarmerie nationale où il prépare en même temps le Master 2 "droit et sécurité" à l'université de Paris Assas (Paris II)

 

Tous ceux qui l'ont connu l'ont apprécié et aimé, au delà d'une rigueur qui faisait partie de son personnage, il était loyal et tolérant, obstiné et concret mais doué d'un réalisme qui donnait sa part aux rêves.

 

                                                                                                           Philippe THOMAS

 

Publié le 23/10/2009 03:50 | La Dépêche.fr

Le groupement de gendarmerie rend hommage à son lieutenant disparu

Une délégation composée de 52 personnes du groupement de gendarmerie de Tarn-et-Garonne s'est rendue, mercredi, dans la Loire afin de rendre un dernier hommage au lieutenant GOUT.

 

Commandant depuis à peine un an le peloton autoroutier de Montauban, Florian GOUT, 28 ans, a trouvé la mort samedi dernier alors que, en congé, il roulait au guidon de sa moto sur une route de Saint-Just-Saint-Rambert, sa ville natale située dans la Loire. Pour une raison encore inconnue, le jeune gendarme a perdu le contrôle de son engin et quitté la route avant de chuter mortellement.

 

Sa disparition a jeté la consternation au sein de la gendarmerie de Tarn-et-Garonne où le lieutenant était particulièrement apprécié. Au cours de son passage à l'école des officiers de la gendarmerie, ses nombreuses qualités n'avaient pas échappé à une équipe de la chaîne M6 qui avait fait de Florian GOUT le « fil rouge » d'un reportage. Il y a tout juste 15 jours, il avait convolé en justes noces avec sa compagne.

 

Le père BATISSE, aumônier de la région Midi-Pyrénées, qui avait célébré ce mariage, a eu la difficile tâche de célébrer ces obsèques en l'église de Saint-Just-Saint-Rambert. De nombreux officiers généraux, des officiers, sous-officiers, des gendarmes adjoints volontaires, une délégation d'officiers de sa promotion ainsi que de nombreux amis étaient présents pour ce dernier adieu particulièrement émouvant.