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La médecine légale est une spécialité de la médecine et entoure l'activité thanatologique par la pratique des autopsies.

 

Le médecin légiste explique les causalités de la mort, essentiellement dans le cas de morts suspectes (la mort violente, le suicide est une mort suspecte).

 

D’aucuns utilisent l'anglicisme « médecine forensique » (forensic medicine) la médecine légale étant une branche des « sciences forensiques » (forensic science) traduit par un particularisme français en « Criminalistique »

   

 

LA THANATOLOGIE MEDICO-LEGALE

 

La Thanatologie est l’une des branches principales de la médecine légale et l’une des composantes de ce que l’exception française appelle « la criminalistique » et le reste du monde « les sciences forensiques ».

 

 

L’ambition de cette discipline est d’expliquer avec précision les différentes causalités de la mort.

La difficulté pour celui qui n’est pas médecin est d’envisager l’étude de l’anatomie. C’est à partir de cette première étape que le juriste comprend pourquoi médecine et droit n’ont jamais fait bon ménage, concepts et langages divergent, s’affrontent et contribuent à creuser une espèce de fossé qui alimente défiance et ignorance.

Le professeur Michel DURIGON s’est vite aperçu de cette problématique. A la tête d’une équipe d’universitaires et de chercheurs, Il dirige le service de médecine légale de Garches et a mis au point avec le Docteur Caroline RAMBAUD qui avec passion, professe avec talent les cours conduisant à un diplôme de troisième cycle non seulement accessible aux médecins mais également aux cadres de la police, avocats et magistrats ; il s’agit du diplôme universitaire de troisième cycle en thanatologie Médico-légale.

Ces études sont difficiles pour celui ou celle qui n'est pas médecin, les travaux pratiques d’autopsies sont certes éprouvant au début mais d’un très grand intérêt pour le criminaliste et change définitivement la pensée de chacun sur la mort et son approche scientifique.

 

 

Il faut admettre que la criminalistique est aujourd’hui le parent pauvre de la formation des professionnels du droit. Il est donc urgent de se préoccuper de cette situation qui confisque la réflexion du magistrat ou de l’auxiliaire de justice dans les mains d’experts qui pourra être plus ou moins compétents mais où seules leurs observations feront autorité.

 

D’autres érudits confondent encore la criminologie avec la criminalistique, c’est pourquoi il est urgent de réformer l'enseignement du professionnel du droit pénal par un enseignement approfondi à l’instar du diplôme universitaire de 3éme cycle en Criminalistique proposé par le Professeur Christian Hervé à l’université Paris V. (Voir page Formation)

 

Les cours des formations proposées tiennent compte des contraintes professionnelles et sont facilement accessibles  aux emplois du temps surchargés.